Jeunes victimes d'actes criminels

Programmes et services pour les jeunes victimes d’actes criminels

Quels sont les programmes et les services offerts aux jeunes victimes?

Les programmes de services aux victimes : Plusieurs victimes participent au système de justice pénale à titre de témoin. Les jeunes témoins en particulier ont besoin d’un appui spécial pour leur permettre de se rendre au bout de ce processus. Les programmes de services aux victimes provinciaux peuvent aider les victimes qui dénoncent un crime à la police. On trouve des bureaux des Services aux victimes dans toute la province. Certains services de police ont leur propre unité pour prodiguer de l'aide aux victimes.

Au Nouveau-Brunswick, les Services aux victimes comprennent :

Le soutien aux victimes qui doivent témoigner avant, durant et après les comparutions
L’aide dans la préparation des déclarations de la victime
L’assistance aux victimes de crimes violents dans leurs demandes d’indemnisation
L’aiguillage des victimes vers des conseils pour trauma et du counselling à court terme
La communication aux victimes de renseignements sur le délinquant et sur les programmes correctionnels
La mise en contact des victimes avec un bénévole de soutien d’expérience pour les accompagner au tribunal

Services communautaires : Ce ne sont pas toutes les victimes qui ont recours à la police. Certaines se tournent vers les ressources communautaires telles que les maisons de transition, les lignes d'aide sans frais, les centres de counselling, de protection contre les agressions sexuelles, d’aide et d’écoute ou d’autres centres de service de secours anonymes. Consultez votre annuaire téléphonique pour voir quels types de services sont offerts dans votre région.

De quelles autres façons les victimes peuvent-elles participer au système de justice?

Traditionnellement, les victimes ont eu un rôle limité à jouer dans le système de justice pénale. Ceci préoccupait certaines victimes. À la fin du processus, il semble souvent que les tribunaux ont peu fait pour rétablir la paix dans la collectivité. En conséquence, de nombreuses victimes estiment que les tribunaux ne sont pas nécessairement le meilleur endroit où traiter des infractions non violentes, en particulier lorsque de jeunes personnes sont impliquées dans des crimes mineurs et en sont à leur première infraction. Dans de tels cas, les victimes aiment souvent prendre part à un processus moins formel qui tente de réparer le préjudice causé. Ils aiment voir le délinquant accepter la responsabilité de ses actes et faire amende honorable pour les dommages et les souffrances causés. Des mesures et des programmes extrajudiciaires offrent des moyens moins formels aux victimes pour leur permettre de rencontrer le délinquant, de raconter leur histoire, et de travailler sur une forme de remboursement ou sur d'autres méthodes utiles pour le jeune afin de tenter d’arranger les choses. Cette approche est connue sous l’expression « justice réparatrice ».